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2.

Herbes
Chinoises

La pharmacopée de médecine chinoise est riche et inclut plantes entières, racines, feuilles, graines, fruits, écorces, voire insectes, minéraux ou coquillages. Par simplification et commodité, « herbes » ou « phytothérapie » sont les termes les plus usités. 

 

Les herbes ont une longue tradition curatrice dans la médecine chinoise. Elles sont utilisées comme médicaments mais aussi comme partie intégrante d’une diététique qui vise à maintenir le corps en état d’harmonie. Elles sont classées par leur différents attributs: leur goût (acide, amer, sucré, piquant, salé), leur nature (chaude, tiède, neutre, fraîche, froide), les organes/méridiens sur lesquels elles agissent (cœur, rate, poumons, reins, foie).

 

Chacune de ces caractéristique renvoie à une fonction et un usage spécifique. Le gingembre, par exemple, est de nature piquante, et donc disperse et fait circuler. Il est actif sur le poumon, la rate et l’estomac, d’où son efficacité pour les nausées et vomissements, ainsi que la toux. Mais parce qu’il est de nature chaude, il est particulièrement approprié pour des cas de refroidissements ayant engendré de tels symptômes. 

 

Par des mélanges complexes ou parfois étonnement simples, selon des recettes qui peuvent être millénaires, ces herbes aident à combattre les affections courantes (comme le coup de froid) tout comme des maladies plus sérieuses, qu’elles soient chroniques ou aiguës. Elles sont soit séchées pour en faire des décoctions, soit préparées sous formes de poudres, gélules, ou tablettes.

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